Durant les 20 premières années de ma vie, j’ai été éduqué, à la maison et en société, à voir, comprendre et naviguer le monde d’une certaine manière. Sans trop me poser de questions, même si je sentais bien que le sens ne me convenait pas. 

 

La vingtaine fut une période de grande ouverture pour moi : vie de couple, études, voyages, émigration et entrepreneuriat me permirent de découvrir d’autres façons de voir le monde et de gérer ma vie. Je prenais du recul sur mon système de valeurs et de pensées, je triais ce que je voulais garder du modèle qui m’avait été inculqué, et me libérais du reste.

 

Une fois la “déconstruction” terminée, je pouvais reconstruire : cela fait maintenant une quinzaine d’années que j’essaie de développer ma propre vision du monde, mon propre mode de pensée et de vie. Le chemin n’est pas évident, et clairement pas linéaire. Mais j’aime le parcourir, et je trouve cela profondément épanouissant.

 

Il y a 2 ans j’ai ressenti la forte envie de mettre mes réflexions par écrit, d’une manière simple et courte. Pour moi, pas pour être lu. Avant tout pour préciser mes pensées, pour m’inciter à vraiment toucher le cœur de notions qui m’animent. Mais aussi pour m’en rappeler ! Car dans ce monde dont le fonctionnement est si différent de celui que je souhaite avoir, et qui est si efficace pour me conditionner, j’ai souvent besoin de prendre du recul et de me reconnecter à ma vérité.

 

Les pensées contenues dans ce document sont donc d’intimes convictions. Elles sont donc personnelles : elles ne parleront peut-être pas à d’autres que moi, ou peut-être pas autant. Et elles sont temporelles : elles m’animent aujourd’hui, mais certaines évolueront demain.

 

Ce manifeste est une étape dans mon parcours, et loin d’être un aboutissement, je souhaite qu’il soit un point de départ. En effet, si je le partage aujourd’hui, c’est pour qu’il me donne l’opportunité d’échanger avec des personnes qui voudront bien me partager leur point de vue sur les thèmes abordés, pour qu’ensemble nous fassions évoluer nos philosophies, nos vies, et nos mondes.

 

“Vos croyances deviennent vos pensées, vos pensées deviennent vos mots, vos mots deviennent vos actions, vos actions deviennent vos habitudes, vos habitudes deviennent vos valeurs, vos valeurs deviennent votre destinée.” Gandhi

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Prendre du recul

Prendre du recul permet de découvrir l’essentiel.

 

Cela permet une prise de conscience et un ajustement du comportement en conséquence.

Les prises de recul les plus impactantes passent par le corps, le cœur et la tête.

 

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L’essentiel

L’essentiel, c’est de vivre en paix.

 

Dans son corps, son cœur et sa tête. Avec soi-même, les autres et le vivant.

A chacun de décider ce qui est essentiel pour lui et comment y accéder.

L’essentiel dans la vie en général est selon moi de vivre en paix, mais l’essentiel de chaque moment, situation ou projet peut être différent.

 

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L’intelligence

L’intelligence est la capacité à se concentrer sur l’essentiel.

 

Car se concentrer sur autre chose que l’essentiel, c’est pas malin. 

Nous avons 3 sources d’intelligence : le corps, le cœur et la tête. Chacune nous guide à sa manière vers l’essentiel, en nous permettant de percevoir et d'interpréter différentes informations.

 

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Le bonheur

Le bonheur est un état d’esprit.

 

Il commence avec le choix de prendre la vie du bon côté. Le bonheur n’est ni une quête, ni un objectif, ni un état. Il est indépendant des circonstances, même si certaines le rendent plus facilement accessible. Il s'évalue sur une période de temps relativement longue : on peut s’estimer heureux lorsque nos émotions dominantes sont agréables pendant plusieurs mois ou années. 

Le bonheur se nourrit de sourires, de plaisirs, de joie, de positivisme, d’optimisme, de contentement, etc. Être heureux, c'est apprécier la valeur de la vie. Le bonheur est un catalyseur de paix.

“Le bonheur, ce n'est pas avoir ce que l'on désire, mais désirer ce que l'on a.” Paulo Coelho

 

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La vie 

La vie n’a pas de sens ni de but.

L’essence de la vie est la connexion.

 

Il n’y a pas un sens commun et unique à la vie de tous les êtres vivants. Ainsi, la vie sur terre, dans son ensemble, n’a pas de sens ni de but.

En revanche, chaque être humain a intérêt à donner du sens à sa vie. Et même à lui donner un sens. Le sens de sa propre vie, c’est sa raison d’être. 

Tout ce qui vit naît et se nourrit de connexion. La vie ne se déroule qu'au présent.

J’ai foi en la vie.

 

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Vivre

Vivre, c’est être connecté.

 

À soi, aux autres et à la nature. Par le corps, le cœur et l’esprit.

Ce qui compte ce n'est pas ce que l’on vit, mais comment on le vit.

Exister est purement physiologique. Vivre est aussi spirituel. N'assouvir que ses besoins vitaux ce n’est ni vivre, ni survivre, mais sousvivre.

 

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La connexion

La connexion à soi, aux autres et à la nature peut se faire par le corps, le cœur et/ou l’esprit. 

 

Une connexion est complète lorsqu’elle se fait par le corps + le cœur + l’esprit. La connexion à quelque chose ou quelqu’un se nourrit en lui portant de l'intérêt. Prendre du recul permet d’améliorer ses connexions.

Rien n’existe sans connexion.

 

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La sensibilité

La sensibilité est ce qui permet la connexion.

 

La sensibilité émotionnelle permet de se connecter par le cœur.

Les 5 sens (= la sensibilité corporelle) permettent de se connecter par le corps.

La capacité à comprendre le sens (= la “sensibilité rationnelle”) est ce qui permet de se connecter par la raison.

 

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Se développer

Se développer, c'est améliorer la connexion à soi, aux autres et au vivant.

 

Lorsque se développer est une priorité, on y consacre du temps. Il est plus agréable de se développer quand tout va plutôt bien, mais parfois plus rapide lorsqu’on fait face à des difficultés. On se développe plus en prenant le temps d’analyser les expériences que l’on vit plutôt qu’en multipliant les expériences diverses. Pour se développer, il faut savoir progresser et accepter.

Le développement personnel, ce n’est pas ajouter de nouvelles pratiques mais travailler sur ses connexions.

 

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Progresser

Progresser c’est avancer vers l’essentiel.

 

Tant au niveau individuel que collectif. Rares sont les fois où l’on parle de progrès dans nos sociétés et où cela en est réellement un.

Adulte on ne grandit plus. Par contre, on peut toujours progresser et se développer. Se développer permet de progresser, et vice-versa.

“Le Progrès consiste à régler les problèmes créés par les nouvelles solutions.” Sylvain Tesson

 

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La paix

La paix intérieure ne se cherche pas, elle se retrouve.

Vivre en paix avec soi-même permet de vivre en paix avec son environnement.

 

La paix intérieure est notre état naturel. Sans pensées, on est en paix. Pour être en paix, il n’y a rien à faire, mais plutôt à défaire. La paix vient de vivre chaque instant sans jugement. La paix intérieure est ce qui génère la paix “extérieure”, avec les autres et le vivant.

Si cela vous coûte votre paix, c’est trop cher. Paolo Coelho

Il y a 2 chemins pour retrouver la paix : l’un consiste à développer sa présence, l’autre à faire évoluer sa philosophie et son quotidien. Ce dernier processus est ce que j’appelle l'épanouissement durable.

 

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La présence

La présence est la capacité à se connecter à ce qui est dans l’instant présent.

 

Avec son corps, son cœur et sa tête.

L’important c’est le présent, pas le passé ni le futur. Le chemin, pas l’origine ni la destination.

Être présent conduit à accueillir ce qui est et donne ainsi instantanément accès à la paix.

 

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L’épanouissement

L’épanouissement est le chemin vers la plénitude.

 

L’épanouissement est un chemin d’évolution individuel.

 

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La plénitude

La plénitude, c’est se sentir rempli de satisfaction et de sens.

 

La plénitude est un sentiment éphémère, et donc une quête. La plénitude engendre la paix.

 

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Durable

Un développement est durable dans le temps lorsqu’il est connecté au vivant : à soi, aux autres et à la nature.

Le respect est l'essence de la durabilité.

 

Seules les actions qui ne nuisent à rien ni personne sont réellement durables. La durabilité est donc un idéal, dont on se rapproche en améliorant ses connexions.

 

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L’épanouissement durable

S’épanouir durablement c’est gagner en satisfaction et en sens grâce à une meilleure connexion à soi, aux autres et à son environnement.

 

Plus on avance vers l’épanouissement durable, moins on a de troubles.

L’épanouissement durable est un chemin individuel qui nécessite de prendre du recul et de faire appel à nos 3 centres d’intelligence.

 

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Les troubles

Tout trouble naît d’une pensée.

 

Qu’une pensée soit agréable ou désagréable, qu’elle nous paraisse positive ou négative, elle créera à un moment ou un autre un trouble, pour soi et/ou pour quelqu’un d’autre. Nos petits inconforts comme nos grands désagréments trouvent tous leur origine dans notre tête.

“Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu’ils en ont.“ Epictète

 

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Les pensées

Nos pensées façonnent nos vies.

 

Tout ce qui est créé par l’Homme est le résultat d’une pensée. L’essentiel de notre vie est le fruit de nos pensées. S’il est difficile de choisir ses pensées, prendre du recul permet néanmoins de les faire évoluer. Méditer permet de ralentir le flot des pensées.

Nos pensées impactent notre corps : une pensée gaie fait sourire, une pensée triste fait pleurer, une pensée effrayante accélère le rythme cardiaque, etc. Les mots peuvent donc causer des maux.

 

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Sa philosophie

Nous avons tous une philosophie qui nous est propre.

 

Une philosophie c’est un ensemble de pensées, une vision du monde, une façon d'appréhender la vie. Ce que je définis comme un atout ou une qualité sera peut-être qualifié de défaut par quelqu’un d’autre. Notre philosophie conditionne notre psychologie.

“Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même façon de penser que nous utilisions en les créant.” Albert Einstein

 

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Philosopher

Philosopher, c’est travailler une vision du monde.

 

Philosopher n’est pas savoir faire référence à des philosophes, mais c’est développer sa propre philosophie. Nous sommes tous un peu philosophes et avons intérêt à l'être davantage, pour gagner en sagesse.

 

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La nature humaine

Il n’y a pas de gens méchants, il n’y a que des gens qui souffrent.

 

Nous naissons tous avec le potentiel de faire du bien et du mal. Et les deux potentiels se réalisent chez chacun d’entre nous : nous sommes tous bons et mauvais, gentils et méchants. Personne n'est toxique dans l'absolu, mais certaines relations peuvent l’être.

La souffrance, même inconsciente, peut engendrer aussi bien de la méchanceté que de la bonté.

 

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Le mal

Le mal, c’est ce qui entrave la vie. 

 

Bien ou mal, ce n’est qu’une question de point de vue. Le bien et le mal absolus n’existent pas. Bien et mal font partie de la vie. Prendre du recul par rapport à la dualité bien/mal procure de la paix. Le mal, c’est ce qui est contre (la) nature. 

“Le mal vient de ce que l’homme se trompe au sujet du bien.” Socrate

“Le mal c'est le bien que l'on veut imposer aux autres.” Bernard Besret

“Nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est bonne, mais nous la jugeons bonne parce que nous la désirons.” Spinoza

 

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La valeur

Ce qui a le plus de valeur dans la vie ne peut être mesuré.

 

Au fond, nous aspirons tous aux mêmes choses.

 

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Les valeurs

Les valeurs sont le ciment de l’individu et du groupe : elles maintiennent l’intégrité.

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Mais comme le ciment, les valeurs figent. Être trop attaché à une valeur nous fait immanquablement en enfreindre une autre. Être campé sur ses valeurs est nocif à soi et aux autres.

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Les excès

Tous les problèmes de ce monde proviennent d’un excès.

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Quelque soit la nature de l’excès, il causera toujours un problème, à soi ou à d’autres.

Un excès de quelque chose est toujours la preuve d’un manque d’autre chose : un excès est un mécanisme de protection ou de compensation.

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La modération

Se modérer est facile lorsqu’on sait se contenter.

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La modération permet d’accéder à l'équilibre.

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L’équilibre

L’équilibre est une recherche éternelle.

Le chemin vers l'équilibre est l’auto-régulation.

 

L’équilibre est personnel et s’évalue sur une période donnée. Ce n’est pas un état : à chaque instant, nous sommes en déséquilibre. Lorsque le déséquilibre dure trop longtemps, on tombe. Physiquement et moralement. L’équilibre est précaire. Pour rester en équilibre, il faut constamment interroger son corps, son cœur et sa tête. Il n’y a pas de paix sans équilibre.

 

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L’auto-régulation

Le moteur épanouissant et durable de l’auto-régulation est le sens.

 

L’auto-régulation permet la modération, et donc d'éviter les excès. Étant culturellement enclins à vouloir toujours plus, il nous faut une bonne raison pour nous modérer. D’où l’importance de donner du sens à sa vie et aux situations qui la composent.

L’auto-régulation est la clef du développement durable, tant au niveau individuel que collectif.

 

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L’alignement

Pour se sentir aligné.e, il faut écouter son corps, son cœur, et sa raison.

 

Il faut être honnête avec soi-même : honnêteté corporelle, émotionnelle et intellectuelle. La paix et la confiance en soi augmentent avec l’alignement.

“Le bonheur c’est lorsque ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites sont en harmonie.” Gandhi

 

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L’amour

Je crois en la toute puissance de l’amour.

 

L’amour est une force : il rend puissant. C’est la source d’énergie la plus durable.

Une vie sans amour, ce n’est pas une vie. On ne peut pas vivre sans amour, au mieux on peut exister.

Les 5 langages de l’amour selon Gary Chapman sont les paroles valorisantes, les moments de qualité, les cadeaux, les services rendus, le toucher physique.

Les grecs avaient défini les 3 formes d’amour : éros, l’amour désir, philia, l’amour amitié, et agape, l’amour inconditionnel.

L’amour est un catalyseur de paix. Il est plus facile de donner de l’amour lorsqu’on en a reçu. Lorsque nous ne nous sentons pas capables d’aimer, essayons au moins de respecter.

L’amour grandit à mesure que l’on progresse vers l’épanouissement durable.

“Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.” Mamie Odulie

 

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La puissance

La puissance se trouve dans l'alignement du corps, du cœur et de la tête.

 

La puissance est une conséquence de cet alignement. C’est donc sur l’alignement qu’il faut travailler si l’on cherche à “monter en puissance”.

 

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La gentillesse

Ne confondons pas gentillesse et faiblesse.

 

La gentillesse est une preuve d’amour. Et donc de force. 

 

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Aimer

Aimer, c’est prouver son amour.

Aimer est un choix que l’on fait avec le corps, le cœur et la tête.

 

Il n’est pas rare de ressentir de l’amour et d’avoir des difficultés à le prouver.

“Aimer, c’est savoir dire je t'aime sans parler.” Victor Hugo

“Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre mais regarder dans la même direction.” St-Exupéry

 

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Aimable

Il faut se sentir aimable pour se sentir aimé.

 

Nous sommes tous dignes d’amour tels que nous sommes. Il est normal de ne pas être aimé de tout le monde, et ça ne nous rend pas moins aimables.

Lorsqu’on se sent aimable, notre cœur est comme un puits sans fond. Lorsqu’on ne se sent pas aimable, notre cœur se vide comme un vase percé. Nous seuls sommes capables de colmater notre coeur.

 

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L’amour inconditionnel

L'amour devient réellement puissant lorsqu'il dépasse les "si".

L’amour inconditionnel est un amour en paix.

 

On ne peut aimer les autres que de la manière dont on s’aime soi-même. L’amour inconditionnel se puise au fond de l’être.

 

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S’aimer inconditionnellement

La première personne à aimer est soi-même; zones d’ombre comprises.

 

On peut recevoir de l'amour de l'extérieur ou de l'intérieur. Plus on s'aime soi-même, moins on a besoin de l'amour des autres. Plus on s’aime soi-même, plus on peut donner d’amour. Nous avons tout intérêt à aimer inconditionnellement la seule personne avec laquelle nous passons toute notre vie ! 

 

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L’acceptation

Toutes les situations gagnent à être acceptées, et certaines gagnent aussi à être changées.

 

L’acceptation est un sentiment. L’acceptation n’est pas la résignation : on peut accepter une situation tout en essayant de la faire changer. Comprendre rationnellement est utile pour accepter émotionnellement. On accepte facilement une situation lorsqu'on l’a choisie : essayons donc de vivre toutes situations comme si on les avait choisies.

Plus on s’accepte, plus on accepte les autres, et plus les autres nous acceptent.

Accepter le changement, de soi comme des autres et des situations, est un des plus beaux cadeaux que l’on puisse (se) faire.

 

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Le contentement

Plus on se contente, plus on est content.

 

Il n’y a rien de négatif à “être content” ! Pour s'épanouir durablement, il faut savoir se contenter… et par la même redonner son sens à ce mot précieux ! Le contentement est la vertu qui a le plus d’influence sur le bonheur.

“Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer au repos, dans une chambre.” Blaise Pascal

“Ne gâche pas ce que tu as en désirant ce que tu n'as pas; souviens-toi que ce que tu as maintenant était autrefois parmi les choses que tu n'espérais que dans tes rêves.” Epicure

 

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La joie

Les joies les plus profondes peuvent se trouver dans les choses les plus simples.

 

Les plus grandes joies viennent du fait de faire quelque chose que l’on aime avec ou pour quelqu’un que l’on aime. Les moments de joie, ça se crée.

 

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Profiter

Pour profiter pleinement, il faut prendre son temps.

 

Plus on est pressé d’arriver, moins on profite du chemin. Pour profiter de sa vie, il faut souvent en ralentir le rythme.

 

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Le temps

Le temps c’est de l’argent la paix.

 

Ce n’est pas le temps qui presse, c’est l’ego. Un emploi du temps surchargé est un signe de mal-être, individuel et/ou sociétal.

 

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Ralentir

Ralentir permet de profiter du chemin.

 

On nous apprend et nous incite à aller vite, rarement à prendre notre temps. Aller vite peut parfois être nécessaire, et même fun, mais doit toujours être temporaire : après avoir accéléré, il faut ralentir. Ralentir n’implique pas nécessairement une perte de productivité.

La bonne vitesse, c'est celle qui permet de profiter du chemin sans s’ennuyer, et de pouvoir prendre les virages sans danger.

 

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Assez

Assez suffit… puisque c’est assez.

 

Reconnaître lorsque c’est assez permet de s’auto-réguler.

 

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Les besoins

Un besoin, c’est vital; une envie, c’est pour se sentir bien.

 

Les seuls besoins sont : la respiration, le sommeil, l’eau, la nourriture, l’excrétion, la santé (l'homéostasie). Un besoin naît dans le corps, le satisfaire permet de rester en vie. Un désir naît dans la tête, le satisfaire permet de s’épanouir. Les besoins sont naturels et physiologiques, les désirs sont artificiels et psychologiques.

 

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Les désirs

Pour s’épanouir durablement, il est nécessaire de différencier les besoins des désirs.

 

La satisfaction des désirs liés à l’amour est essentielle à l'épanouissement durable : être aimé, aimer, s’aimer et faire l’amour.

Nous avons tendance à orienter nos désirs vers le plaisir instantané : orientons-les plutôt vers l’épanouissement durable.

 

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Le succès

Le succès est un sentiment. 

 

L’accumulation (d’argent, d’honneurs, de connaissances, d’expériences, etc.) n’apporte pas nécessairement le succès. On ne peut pas avoir du succès mais seulement en ressentir. Personne ne ressent du succès dans tous les domaines. On ne peut pas évaluer le succès des autres.

 

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Les objectifs

Pour s’épanouir durablement, il est nécessaire d’avoir une direction, mais pas forcément des objectifs. 

 

L'intérêt des objectifs est d'augmenter la concentration. Leur inconvénient majeur est de réduire l'intérêt pour le chemin. 

Seuls les objectifs permettant d’avancer vers l’épanouissement durable sont réellement utiles. Les objectifs chiffrés ne le sont pas.

 

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Les priorités

Nos priorités sont ce sur quoi nous passons du temps.

 

On peut déclarer nos priorités, mais les réelles ne seront visibles qu’avec le temps qui passe. Car on trouve toujours du temps pour nos vraies priorités…

 

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La croissance

Dans la nature, rien ne croît éternellement.

Lorsque la croissance est LA priorité, le vivant n’en est pas une.

 

La croissance - économique, entre autres - est une drogue à laquelle le monde est addict. La compétition est un corollaire indissociable de la croissance. L'épanouissement durable est incompatible avec la croissance infinie.

 

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Toujours plus

En vouloir toujours plus est dans la culture humaine.

 

Ce n’est pas notre nature.

En vouloir toujours plus conduit à faire des choses extra-ordinaires, mais est source d’insatisfaction permanente.

“Le secret du bonheur ne se trouve pas dans la recherche du plus, mais en développant la capacité de jouir de moins.” Socrate

 

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Compétition

Depuis notre plus jeune âge, la société nous programme pour la compétition : reprogrammons-nous pour la coopération.

 

L’esprit de compétition se nourrit de toujours plus.

 

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Se dépasser

Se dépasser implique de mettre soi-même et ses relations en déséquilibre. 

 

Tout dépassement de soi est nécessairement suivi d'une période de rééquilibrage.

Le dépassement de soi n’a d'intérêt que lorsqu’il est d’ordre psychologique et vers l’épanouissement durable. Dès lors, ce n’est pas soi que l’on dépasse, mais son ego.

 

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Le sacrifice

Lorsque le désir apparaît, le sacrifice disparaît.

 

Le sacrifice ne devrait jamais être promu. Pour ne pas avoir le sentiment de se sacrifier, “il suffit” de trouver quelque chose de désirable à la situation en question.

Là où il y a du plaisir, il n’y a pas de devoir : il faut donc trouver du plaisir en toutes choses.

 

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Altruisme

L’altruisme n’existe pas : il y a toujours une part d’intérêt personnel.

 

Et c’est très bien comme ça.

 

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La souffrance

Toute souffrance est due à un excès. 

 

Certains excès ne sont pas un trop de mais un manque de. La douleur est physique, la souffrance est psychologique.

“La vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie.” Sénèque

 

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Le regret

Tant que l’on prend ses décisions en conscience, alors aucune n’est regrettable.

 

Il est inutile de regretter une décision, car il est impossible de se remettre dans les circonstances exactes dans lesquelles on était lorsqu’on l’a prise.

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La conscience

Je sens, je ressens, et je pense, donc je suis.

 

La conscience passe par le corps, le cœur, et l’esprit. La conscience est l'état dans lequel on est lorsqu'on prend du recul.

“Être conscient, c’est percevoir et reconnaître le monde extérieur ainsi que soi-même dans ses relations avec ce monde extérieur.” Carl Jung

“L’immense vertu de la conscience est de nous faire découvrir l’immensité de notre inconscience.” Edgar Morin

 

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La volonté

Nous avons tous de la volonté pour les choses qui nous semblent essentielles.

 

“Quand on veut on peut” : oui, mais rarement aussi tôt que l’on voudrait. Et il faut vraiment le vouloir, ce qui est moins évident qu’il n’y paraît.

La patience est le meilleur allié de la volonté.

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Travailler

Lorsque travailler est un plaisir, on n’appelle plus ça travailler.

 

La notion de travail contient pour beaucoup celle d’effort, alors que travailler devrait avant tout être un plaisir. Toute activité, qu’elle soit domestique, bénévole ou rémunérée, peut être un travail. Un travail est épanouissant lorsqu’il procure de la satisfaction et du sens.

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Les activités

Toutes nos activités devraient nous rapprocher de l’épanouissement durable.

 

Une activité c'est une manière d'occuper son temps. La majorité des gens ont oublié pourquoi ils font ce qu’ils font, ou ont des activités qu’ils n’ont pas choisies.

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Les capacités

Les capacités essentielles sont universelles.

 

Tout ce qui permet de vivre en paix, d’être heureux, d’aimer et de se sentir aimé, ainsi que toutes les autres capacités nécessaires à l'épanouissement durable, sont accessibles à tout le monde. 

 

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La confiance

Il faut agir pour devenir confiant, et non l’inverse. 

 

Être confiant c’est être certain d’être capable de faire quelque chose dans un contexte donné. La confiance se construit donc en pratiquant, et personne ne peut être confiant dans tous les domaines. 

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La confiance en soi

Avoir confiance en soi c’est avoir une vision du monde claire et la certitude d’être capable de le naviguer.

 

Lorsque notre vision du monde nous semble incohérente avec le monde qui nous entoure - ce qui est le cas pour la plupart des gens - alors il est difficile d’avoir confiance en soi.

 

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La chance

Il est impossible de savoir a priori si un événement est une chance ou une malchance : ce n'est qu'une question d'interprétation et de ressenti a posteriori.

 

De tout événement, même le plus triste, naissent des opportunités. Il y a plus de gens qui ont de la chance parce qu’ils construisent leur vie que de gens qui ont de la chance de manière aléatoire. 

"La chance c'est quand la préparation rencontre l'opportunité." Sénèque

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La liberté

La liberté est la capacité de choisir ses actions.

 

Tant qu’on “ne peut pas s’empêcher de…”, on n’est pas libre. La liberté commence avec le choix de ne pas être sous l’emprise de son ego. La liberté est indissociable de la responsabilité. La liberté doit être pensée autant au niveau individuel que collectif.

 

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L’ego

L’ego c’est notre façon d’être et de penser.

L'ego, c'est ce que nous développons par manque d'amour.

 

C’est notre personnalité et l’image que l’on a de soi-même. C’est ce que l’on pense de soi, l’idée que l’on se fait de soi. C’est le costume que l’on porte, ou qu’on a l’impression de porter. Ce n’est pas notre essence profonde. Notre ego est constamment en éveil et très souvent en réaction. Pour la majorité des gens, la nature et la solitude calment l'ego, la ville et le groupe l'excitent. Tout travail de développement personnel est un travail sur l’ego. L'épanouissement durable permet d’en venir à aimer son ego.

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La spiritualité

La spiritualité, c’est être connecté à l’essentiel.

 

La spiritualité aide à réguler l’ego et à s’épanouir durablement.

“La vraie spiritualité ne consiste pas à accomplir des rites reçus de la tradition, mais à se transformer soi-même.” Frédéric Lenoir

 

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La vérité

Ma vérité n’est pas LA vérité.

 

La vérité, c'est ce que je me raconte pour éviter de souffrir.

“Toute dénomination juste est en même temps fausse et, réciproquement, toute dénomination fausse est en même temps juste.” Zhuangzi

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"Quand votre ami vous confie ses pensées, ne craignez pas de le critiquer et ne vous retenez pas de l'encourager. Et lorsqu'il ne dit mot, que votre cœur ne cesse d'écouter ce qui palpite dans son cœur." Khalil Gibran

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